Je ne suis pas une mère parfaite. Et d’ailleurs qui l’est . Qu’est ce qu’être une mère parfaite au fond ? Ma fille a 15 mois et déjà je vois ses perfections comme … ses imperfections. Je ne l’ai pas allaité parce qu’elle y était dès sa naissance réfractaire. Un bien pour moi et pour elle ai je pensé en pensée positive !. Je le savais déjà, qu’elle serait un peu comme moi : distante. Est ce un mal ? Aujourd’hui je ne me pose réellement pas cette question mais je compose avec un être qui grandit furieusement, qui s’affirme hautement dans un caractère fort. Plus fort que le mien et c’est dire que je ne comprends même pas que cela vienne de moi. Je suis douce en apparence mais tellement speed en intérieur, c’est le feu sous la glace. Chez elle, c’est le feu tout court. J’admire cette franchise.
Elle est pure et dure, douce et cruelle. Elle tiens aussi du papa, sans discuter. Totalement brute, totalement à fond. Moi, je l’apprivoise, je ne suis pas quelqu’un d’autoritaire, je ne suis pas quelqu’un de carré. Mon esprit artistique me plonge souvent dans de longues méditations et me mets souvent en désarroi devant elle. Elle qui a besoin d’être cadrée, qui a besoin de liberté et qui souvent doit apprendre la patience. Celle superficielle de me regarder me maquiller, me coiffer, choisir ma tenue. Celle d’attendre d’être au second plan. De laisser sa mère être aussi et encore une femme. Est ce mal ?
